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Le bonheur et la joie selon Spinoza

Dans son Ethique, Spinoza nous enseigne un moyen très simple pour savoir si nous sommes sur la bonne voie, c'est-à-dire, la voie du bonheur ou en tout cas, de l'accomplissement. Etre et devenir qui on est. On entend souvent ce genre de phrases mais qu'est-ce que cela signifie concrêtement?

 

Pour Spinoza, l'Homme est fondamentalement un être de désir, d'"appétit". C'est le désir qui nous maintient en vie. Selon les termes de Spinoza: "L'appétit n'est donc que l'essence même de l'homme, de laquelle découlent nécessairement toutes les modifications qui servent à sa conservation, de telle sorte que l'homme est déterminé à les produire”.

 

Autrement dit, l’appétit - le désir - est le moteur de l’action. Mais cela ne nous dit pas si l’action est bonne ou mauvaise. Pour Spinoza, le critère qui permet de savoir si notre action est bonne ou mauvaise est l’état dans lequel elle nous place: si elle génère de la joie, elle est bonne et nous fait grandir, si elle génère de la tristesse, elle est mauvaise et nous rend fragile et amoindri. 

 

Mais, ce critère est-il suffisant? Prenons un exemple. Imaginons la situation bien connue d'une femme amoureuse d'un homme marié. Lorsqu'elle le voit elle ressent de la joie. Est-ce que cela veut dire que les actions qu'elles posent dans le but d'entretenir cette relation sont bonnes? Cette relation est-elle bonne? Contribue-t-elle à son accroissement personnel, à son accomplissement en temps que femme? 

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